— TRIBUNE

RETOUR

Devenez accro à la coco

Quasiment plus une newsletter d’agence qui ne parle pas de communication responsable. Celle-ci comprise, d’ailleurs. Derrière le concept (enfin) dans l’air du temps, des principes fondateurs qu’il faut encore présenter, expliquer, et appliquer. Cette semaine, on se parle donc d’un des piliers de la communication responsable, celui qui nous parle le plus en tant qu’agence : la coconstruction (en un seul mot, on a vérifié).

Afin de coconstruire vos futurs messages ou supports de communications, il convient donc de convier dès le début de votre projet plusieurs personnes autour de la table. L’idée est de faire remonter l’information et de fédérer toutes les parties prenantes autour de votre projet de communication lors de comité ou de panels. Ces fameuses parties prenantes peuvent-être internes ou externes à votre organisation. A vrai dire, c’est même mieux si elles sont les deux à la fois. Ce sont elles qui vous permettent d’imaginer et de déployer une communication en phase avec les attentes et les usages de vos cibles.

All access

Concrètement, cela veut dire que les parties prenantes vous évitent de prendre une posture autocentrée (ça fait mal au dos) et vous garantissent des contenus compréhensibles, accessibles et inclusifs…

Et c’est bien avec les parties prenantes que nous nous assurons que nos contenus sont compréhensibles par tous (absence de jargon technique, de référence excluante, de sigles, d’acronymes, etc.) mais aussi accessibles grâce à des dispositifs comme Acceo et Facil’iti pour les internautes ayant un trouble visuel, moteur, cognitif, ou même pour les sourds et malentendants. Les contenus doivent aussi répondre aux critères des référentiels gouvernementaux (RGAA) et adopter une écriture plus lisible (langage B1) pour l’ensemble de vos publics. Travailler avec des parties prenantes assure également une meilleure représentativité des publics fragiles dans vos communications (diversité, handicap, âge, parité, territoires de tous types, etc.).

Bien sûr, il sera toujours possible de penser et de créer des contenus écoresponsable sans l’aide de parties prenantes… Mais contrairement à ce que certain pense encore, coconstruire n’est pas une perte de temps. Au contraire la coconstruction permet d’anticiper donc d’économiser du temps et des ressources et in fine d’être à la fois plus pertinent et performant.